Question-réponse
Vérifié le 31/03/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Si un salarié est reconnu inapte, du fait d'un accident ou d'une maladie, par le médecin du travail, l'employeur peut, dans certains cas, rompre son <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R2454">CDD</a> de manière anticipée. Obligation de reclassement Dès lors que l'inaptitude est reconnue par le médecin du travail, l'employeur doit rechercher les possibilités de reclasser du salarié. Ainsi, il doit examiner les postes existants dans l'entreprise qui pourrait être adaptés aux capacités du salarié et les lui proposer. Toutefois, l'employeur est dispensé de rechercher un poste de reclassement si l'avis d'inaptitude mentionne l'un des éléments suivants : Rémunération Lors du 1<Exposant>er</Exposant> mois qui suit l'avis d'inaptitude du médecin du travail et pendant lequel l'employeur recherche une solution de reclassement, le salarié n'est pas payé. Si, à la fin de ce délai d'un mois, le salarié n'est pas reclassé, l'employeur peut rompre le <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R2454">CDD</a> en respectant la procédure de licenciement (convocation à un entretien préalable, envoi d'une lettre de licenciement). L'employeur doit alors reprendre le versement du salaire correspondant à l'emploi occupé par le salaire avant son inaptitude, et ce jusqu'au licenciement. Indemnité de rupture Lorsque le <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R2454">CDD</a> est rompu, le salarié a droit à une indemnité de rupture. Son montant est au moins égal En cas d'ancienneté inférieure à 1 an, le montant de l'indemnité est calculé proportionnellement à la durée d'emploi. <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F803">L'indemnité de précarité</a> reste due au salarié.
L'inaptitude du salarié en CDD peut-elle justifier la rupture de son contrat ?