Fiche pratique
Vérifié le 01/01/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Si vous êtes salarié(e) en arrêt de travail en raison d'un accident du travail, vous avez droit à des indemnités journalières (IJ) versées par votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Le montant de l'indemnisation et les conditions de versement diffèrent de celles prévues pour un arrêt maladie. Vous pouvez également percevoir, sous conditions, des indemnités complémentaires versées par votre employeur.
Si vous êtes salarié(e) victime d'un accident du travail occasionnant un arrêt de travail, vous avez droit à des indemnités journalières (IJ) de la part de votre <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R15469">CPAM</a>. Les IJ sont destinées à compenser partiellement la perte de salaire. Si vous êtes salarié mensualisé, votre <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R15469">CPAM</a> détermine un salaire journalier de référence. Ce salaire journalier est calculé en divisant par 30,42 le montant du salaire brut perçu le mois précédant le début de l'arrêt maladie. Le salaire journalier de référence est plafonné à <span class="valeur">343,07 €</span>. Ainsi, si le résultat du calcul est supérieur à ce montant, c'est ce dernier qui est pris en compte. Les IJ sont égales à un pourcentage de ce salaire journalier de référence qui varie en fonction de la durée de l'arrêt maladie dans la limite d'un montant appelé <span class="expression">gain journalier net</span> (le salaire journalier moins <span class="valeur">21 %</span>). Leur montant est plafonné. Les éléments suivants sont pris en compte pour le calcul des IJ en fonction de la durée de l'arrêt maladie (du 1er au 28ème jour et après le 28ème jour). Les indemnités journalières correspondent à <span class="valeur">60 %</span> du salaire journalier de référence. Le gain journalier net correspond à 1/30,42 du salaire du mois précédent, diminué d'un taux forfaitaire de <span class="valeur">21 %</span> Les indemnités journalières sont plafonnées à <span class="valeur">205,84 €</span> Les indemnités journalières correspondent à <span class="valeur">80 %</span> du salaire journalier de référence Le gain journalier net correspond à 1/30,42 du salaire du mois précédent, diminué d'un taux forfaitaire de <span class="valeur">21 %</span> Les indemnités journalières sont plafonnées à <span class="valeur">274,46 €</span> Par exemple, pour un salarié ayant perçu <span class="valeur">2 000 €</span> bruts le mois précédant son arrêt maladie, le gain journalier net du salarié pendant son arrêt est égal à 2 000 - (<span class="valeur">21 %</span> x 2 000)] / 30,42) = <span class="valeur">51,93 €</span>. Les indemnités journalières sont calculées ainsi : La CSG (<span class="valeur">6,2 %</span>) et la CRDS (<span class="valeur">0,50 %</span>) sont ensuite déduites du montant des indemnités journalières dues. Lorsque l'arrêt de travail est supérieur à 3 mois, vos indemnités journalières peuvent être revalorisées en cas d'augmentation générale des salaires :
À noter ces 2 revalorisations ne sont pas cumulables, seule la plus favorable est appliquée. En cas d’accident du travail, le jour où se produit l'accident est intégralement payé par votre employeur. Les indemnités journalières vous sont versées par la <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R15469">CPAM</a> à partir du premier jour qui suit l'arrêt du travail, sans <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R52995">délai de carence</a>. Il en est de même en cas de rechute ou d'aggravation de l’état de santé du salarié. Les indemnités journalières sont versées pendant toute la période d'incapacité de travail, jusqu’à la guérison complète ou la <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R14924">consolidation</a> de la blessure (ou le décès). Si votre blessure est consolidée, un taux d'incapacité permanente (IPP) est fixé par la CPAM et vous ouvre droit au <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F14840">versement d'une rente viagère ou d'une indemnité forfaitaire en capital</a>. L'employeur est tenu de vous verser une indemnité complémentaire durant votre arrêt de travail, si vous remplissez toutes les conditions suivantes :
Attention :
en contrepartie de l'obligation de verser les indemnités, l'employeur peut recourir à une contre-visite médicale. Le montant des indemnités versées par l'employeur est calculé de la manière suivante : Des dispositions conventionnelles peuvent prévoir un montant plus élevé. Si votre absence entraîne une augmentation de la durée de travail des autres salariés, cette augmentation n'est pas prise en compte pour calculer la rémunération brute. Lorsque les indemnités journalières versées par la sécurité sociale sont réduites (par exemple, en raison d'une hospitalisation ou d'une sanction de la <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R15469">CPAM</a> pour non-respect de la procédure), les indemnités complémentaires versées par l'employeur restent toutefois calculées sur le montant intégral des indemnités journalières. Aucun délai de carence n'est prévu. Le versement des indemnités complémentaires commence dès votre 1<Exposant>er</Exposant> jour d'absence. Vos indemnités complémentaires sont versées jusqu'à la fin de votre arrêt de travail, dans la limite d'une durée maximale par période de 12 mois. Cette durée de versement des indemnités par l'employeur varie en fonction de votre ancienneté dans l'entreprise, de la manière suivante : Durée d'ancienneté dans l'entreprise Durée maximale de versement des indemnités au cours d'une période de 12 mois de 1 à 5 ans 60 jours (30 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 30 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) de 6 à 10 ans 80 jours (40 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 40 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) de 11 à 15 ans 100 jours (50 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 50 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) de 16 à 20 ans 120 jours (60 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 60 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) de 21 à 25 ans 140 jours (70 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 70 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) de 26 à 30 ans 160 jours (80 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 80 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) 31 ans et plus 180 jours (90 jours à <span class="valeur">90 %</span> et 90 jours à <span class="valeur">66,66 %</span>) La période des 12 mois de versement des indemnités s'apprécie, pour chaque jour d’arrêt de travail, de date à date. Tous les <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R1092">jours calendaires</a> sont pris en compte. Si vous avez déjà bénéficié d'une ou plusieurs périodes d'indemnisation pour maladie par l'employeur dans les 12 mois précédents, il en est tenu compte pour calculer la durée maximale de versement autorisée.
Code de la sécurité sociale : articles L433-1 à L433-4
Indemnisation par la CPAM (principes généraux)
Code de la sécurité sociale : articles R433-1 à R433-17
Indemnisation par la CPAM (calcul du montant de l'indemnité)
Code du travail : articles L1226-1 et L1226-1-1
Indemnités versées par l'employeur (bénéficiaires)
Code du travail : articles D1226-1 à D1226-8
Indemnités versées par l'employeur (montant versé et conditions de versement)
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Direction de l'information légale et administrative
Accident du travail : indemnités journalières pendant l'arrêt de travail
Formule de calcul
Revalorisation
Début de l'indemnisation
Durée de l'indemnisation
Conditions
Montant
Date de début de versement
Durée de versement
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Accident du travail : indemnités journalières pendant l'arrêt de travail