Fiche pratique
Vérifié le 02/12/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Tout salarié qui constate dans l'entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement doit avertir son employeur. L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial. Le lanceur d'alerte qui respecte la procédure d'alerte bénéficie d'une protection.
Un lanceur d'alerte est un salarié qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un risque grave pour la santé publique ou l'environnement dans l'entreprise. Les procédures de signalement diffèrent si le salarié est membre ou non du <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a> et selon les effectifs de l'entreprise. Le salarié doit avertir son employeur, son supérieur hiérarchique direct ou indirect, ou un référent désigné par l'employeur. Il peut y avoir désaccord avec l'employeur sur le bien-fondé de l'alerte transmise ou absence de suite donnée dans un délai d'un mois. Le salarié adresse alors son signalement soit à l'autorité judiciaire (Procureur), soit à l'autorité administrative (préfet), soit aux ordres professionnels.<span class="miseenevidence"> </span> En dernier ressort et<span class="miseenevidence"> en l'absence de traitement dans un délai de 3 mois</span>, le signalement peut être rendu public (information des médias par exemple). L'employeur doit mettre en place un registre spécial et établir une procédure de recueil des signalements. La procédure précise les informations suivantes : Cette procédure de recueil des signalements répond à un formalisme strict : L'employeur doit mettre en place un registre spécial où sont consignées les alertes. L'employeur doit également informer le salarié lanceur d'alerte de la suite qu'il réserve à celle-ci. Après inscription de l'alerte sur un registre spécial, l'employeur examine la situation conjointement avec le représentant du personnel au CSE. Il informe le membre du CSE de la suite qu'il réserve à celle-ci. Il peut y avoir désaccord avec l'employeur sur le bien-fondé de l'alerte transmise ou absence de suite donnée dans un délai d'un mois. Le membre du CSE adresse alors son signalement soit à l'autorité judiciaire (Procureur), soit à l'autorité administrative (préfet), soit aux ordres professionnels. En dernier ressort et<span class="miseenevidence"> en l'absence de traitement dans un délai de 3 mois</span>, le signalement peut être rendu public (information des médias,...). L'employeur doit mettre en place un registre spécial et établir une procédure de recueil des signalements. La procédure précise les informations suivantes : Cette procédure de recueil des signalements répond à un formalisme strict : L'employeur doit mettre en place un registre spécial où sont consignées les alertes. L'employeur doit également informer le travailleur lanceur d'alerte de la suite qu'il réserve à celle-ci. Un registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées. L'alerte est <span class="miseenevidence">datée et signée</span>. Elle indique les produits ou procédés de fabrication dont le travailleur estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement. Elle indique également les conséquences éventuelles pour la santé publique ou l'environnement et toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée. Ce registre doit être tenu à la disposition des représentants du personnel au CSE. Le salarié qui respecte la procédure de signalement bénéficie d'une protection contre toute sanction, licenciement ou discrimination. Dans le cadre de son mandat, le représentant du personnel est <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F2406">protégé</a>.
Code du travail : articles L4133-1 à L4133-4
Droit d'alerte en matière de santé publique et d'environnement
Code du travail : articles D4133-1 à D4133-3
Registre de consignation des alertes
Code du travail : articles L1132-1 à L1132-4
Protection des lanceurs d'alerte : article L1132-3-3 Articles 6 à 13 Procédure dans les entreprises de plus de 50 salariés
Guide de l'orientation et de la protection des lanceurs d'alerte
Défenseur des droits
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Direction de l'information légale et administrative
Lanceur d'alerte dans l'entreprise
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Vérifié le 02/12/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Tout salarié qui constate dans l'entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement doit avertir son employeur. L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial. Le lanceur d'alerte qui respecte la procédure d'alerte bénéficie d'une protection.
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