Question-réponse
Vérifié le 02/04/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Lorsqu'un membre du CSE constate, notamment par l'intermédiaire d'un salarié, qu'il existe dans l'entreprise une atteinte aux droits des personnes (harcèlement moral par exemple), il saisit immédiatement l'employeur. L'employeur procède sans délai à une enquête avec le membre du CSE. Il doit prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. Le membre du CSE saisit <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F2360">le conseil de prud'hommes</a> si l'employeur ne prend aucune mesure ou en cas de divergence sur cette atteinte. Le salarié concerné donne son accord pour cette démarche. Le membre du CSE qui utilise son droit d'alerte doit immédiatement informer l'employeur et consigner cette alerte par écrit sur le registre des dangers graves et imminents. Le registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées. Cette alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes : L'employeur procède sans délai à une enquête avec le membre du CSE qui a déclenché l'alerte. Il doit prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. À la fin de l'enquête, une fiche de renseignements est adressée à l’inspecteur du travail. En cas de désaccord entre l'employeur et le membre du CSE, l'employeur réunit le CSE dans un délai de 24 heures. L'inspecteur du travail et l'agent du service de prévention de la <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R38846">Carsat</a> sont informés et peuvent assister à la réunion. L'inspecteur du travail peut mettre en demeure l'employeur de remédier à la situation. Un membre du CSE qui constate dans l'entreprise un <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F32031"> risque grave pour la santé publique ou l'environnement</a> doit avertir son employeur. L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial. Le registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées. L'alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes : Les infractions aux règles de santé et de sécurité peuvent engager la responsabilité de l'employeur. Chaque infraction est passible d'une amende de <span class="valeur">10 000 €</span>.
Lorsqu'un membre du CSE constate, notamment par l'intermédiaire d'un salarié, qu'il existe dans l'entreprise une atteinte aux droits des personnes (harcèlement moral par exemple), il saisit immédiatement l'employeur. L'employeur procède sans délai à une enquête avec le membre du CSE. Il doit prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. Le membre du CSE saisit <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F2360">le conseil de prud'hommes</a> si l'employeur ne prend aucune mesure ou en cas de divergence sur cette atteinte. Le salarié concerné donne son accord pour cette démarche. Le membre du CSE qui utilise son droit d'alerte doit immédiatement informer l'employeur et consigner cette alerte par écrit sur le registre des dangers graves et imminents. Le registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées. Cette alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes : L'employeur procède sans délai à une enquête avec le membre du CSE qui a déclenché l'alerte. Il doit prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. À la fin de l'enquête, une fiche de renseignements est adressée à l’inspecteur du travail. En cas de désaccord entre l'employeur et le membre CSE, l'employeur réunit le CSE dans un délai de 24 heures. L'inspecteur du travail et l'agent du service de prévention de la <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=R38846">Carsat</a> sont informés et peuvent assister à la réunion. L'inspecteur du travail peut mettre en demeure l'employeur de remédier à la situation. Un membre du CSE qui constate dans l'entreprise un <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F32031"> risque grave pour la santé publique ou l'environnement</a> doit avertir son employeur. L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial. Le registre spécial où sont consignées les alertes est ouvert par l'employeur. Les pages de ce registre sont numérotées. L'alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes : Lorsque le CSE a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications. Cette demande doit être inscrite à l'ordre du jour de la prochaine réunion du CSE. Lorsqu'un accroissement important du nombre de salariés titulaires d'un contrat de travail à durée déterminée ou d'un contrat de travail temporaire est constaté, le CSE alerte l'employeur. Si cet accroissement intervient depuis la dernière réunion du CSE ayant abordé le sujet des contrats précaires, cette alerte peut être inscrite à l'ordre du jour de la prochaine réunion du CSE. Les infractions aux règles de santé et de sécurité peuvent engager la responsabilité de l'employeur. Chaque infraction est passible d'une amende de <span class="valeur">10 000 €</span>. Les membres du comité social et économique (CSE) disposent de plusieurs procédures d'alerte leur permettant d'agir lorsqu'ils ont connaissance d'informations ou de faits préoccupants. Ils alertent l'employeur notamment en cas de danger grave et imminent et en cas d'atteinte à la santé physique et mentale des salariés. Les procédures varient selon la taille de l’entreprise.
Code du travail : articles L2312-5 à L2312-7
Attributions du CSE dans les entreprises d'au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés
Code du travail : article L2312-59
Alerte en cas d'atteinte aux droits des personnes
Code du travail : article L2312-60
Alerte en cas de danger grave et imminent
Code du travail : articles L2312-63 à L2312-69
Droit d'alerte économique
Code du travail : articles L2312-70 à L2312-71
Droit d'alerte sociale
Code du travail : articles L4131-1 à L4131-4
Droit d'alerte (danger grave et imminent)
Code du travail : articles L4132-1 à L4132-5
Conditions d'exercice des droits d'alerte et de retrait
Code du travail : articles L4741-1 à L4741-8
Infractions commises par l'employeur (amende pénale)
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Direction de l'information légale et administrative
En quoi consiste le droit d'alerte du comité social et économique (CSE) ?
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Vérifié le 02/04/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Les membres du comité social et économique (CSE) disposent de plusieurs procédures d'alerte leur permettant d'agir lorsqu'ils ont connaissance d'informations ou de faits préoccupants. Ils alertent l'employeur notamment en cas de danger grave et imminent et en cas d'atteinte à la santé physique et mentale des salariés. Les procédures varient selon la taille de l’entreprise.
En quoi consiste le droit d'alerte du comité social et économique (CSE) ?