Question-réponse
Vérifié le 23/02/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Un agent public (fonctionnaire ou contractuel) qui a <span class="miseenevidence">personnellement</span> connaissance de certains faits ou actes répréhensibles peut effectuer un signalement. L'acte ou le fait visé <span class="miseenevidence">doit concerner l'organisme qui l'emploie</span>. Il doit constituer l'une des infractions suivantes : Le lanceur d'alerte doit en principe signaler le fait répréhensible en interne au sein de son administration. En l'absence de suites données au signalement ou, <span class="miseenevidence">en cas de danger grave et imminent ou en présence d'un risque de dommages irréversibles</span>, l'agent peut signaler le fait à une autorité externe à l'administration. En cas de conflit d'intérêts, l'agent doit avoir préalablement alerté en vain l'un de ses supérieurs hiérarchiques. Il peut également témoigner des faits auprès du <a href="https://www.talmas.fr/vos-demarches/demarches-en-ligne/?xml=F35129">référent déontologue</a>. L'agent signale le fait ou l'acte à son supérieur hiérarchique, direct ou indirect ou à un <span class="expression">référent alerte</span> désigné par son employeur. Si le destinataire de l'alerte ne donne aucune suite au signalement dans un délai raisonnable, l'agent peut porter les faits à la connaissance d'une des autorités suivantes : Si aucun de ces destinataires ne donne suite au signalement dans les 3 mois, l'agent peut rendre l'information publique par le biais des médias, d'associations, d'ONG ou de syndicats. Les administrations suivantes sont tenues d'établir une procédure de recueil des signalements : La procédure précise notamment les conditions dans lesquelles l'agent adresse son signalement et fournit les faits, informations ou documents à l'appui de son signalement quand il dispose de ces éléments. Elle précise également les conditions dans lesquelles l'agent est informé de la réception de son signalement et le délai nécessaire à l'examen de sa recevabilité. Elle précise les conditions dans lesquelles il est informé des suites données. La procédure de signalement garantit la confidentialité de l'auteur du signalement, des faits en cause et des personnes visées. Elle prévoit la destruction des éléments du dossier de signalement portant sur l'identité de l'auteur et des personnes visées si aucune suite n'est donnée. L'administration fait connaître la procédure de recueil des signalements aux agents par tout moyen (notification, affichage, publication, ...). L'agent peut aussi choisir d'adresser son signalement au Défenseur des droits pour être orienté vers l'organisme compétent. L'agent doit obligatoirement adresser sa saisine au Défenseur des droits <span class="miseenevidence">par écrit sous double enveloppe</span> : Le respect de ces règles d'envoi est impératif pour garantir la confidentialité des informations transmises. Un accusé de réception est adressé à l'auteur de l'envoi. Le document comporte un numéro identifiant qui sera ensuite utilisé pour les échanges avec le Défenseur des droits. Pour protéger la confidentialité des échanges, tous les courriers adressés ensuite au Défenseur des droits <span class="miseenevidence">devront suivre la même procédure de double enveloppe</span>. Par téléphone (information générale) <span class="miseenevidence">09 69 39 00 00</span> Coût d'un appel local Du lundi au vendredi de 8h à 20h Par courrier (pour saisir le Défenseur des droits) Par courrier gratuit, sans affranchissement Défenseur des droits Libre réponse 71120 75342 Paris cedex 07 <span class="miseenevidence">Attention :</span> joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine. Par messagerie Accès au <a href="https://formulaire.defenseurdesdroits.fr/code/afficher.php?ETAPE=accueil_2016" target="_blank">formulaire de contact</a> En cas de danger grave et imminent ou en présence d'un risque de dommages irréversibles, le signalement peut être porté directement à la connaissance d'une des autorités suivantes : Il peut être rendu public par le biais des médias, d'associations, d'ONG ou de syndicats. L'agent peut aussi choisir d'adresser son signalement au Défenseur des droits pour être orienté vers l'organisme compétent. L'agent doit obligatoirement adresser sa saisine au Défenseur des droits <span class="miseenevidence">par écrit sous double enveloppe</span> : Le respect de ces règles d'envoi est impératif pour garantir la confidentialité des informations transmises. Un accusé de réception est adressé à l'auteur de l'envoi. Le document comporte un numéro identifiant qui sera ensuite utilisé pour les échanges avec le Défenseur des droits. Pour protéger la confidentialité des échanges, tous les courriers adressés ensuite au Défenseur des droits <span class="miseenevidence">devront suivre la même procédure de double enveloppe</span>. Par téléphone (information générale) <span class="miseenevidence">09 69 39 00 00</span> Coût d'un appel local Du lundi au vendredi de 8h à 20h Par courrier (pour saisir le Défenseur des droits) Par courrier gratuit, sans affranchissement Défenseur des droits Libre réponse 71120 75342 Paris cedex 07 <span class="miseenevidence">Attention :</span> joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine. Par messagerie Accès au <a href="https://formulaire.defenseurdesdroits.fr/code/afficher.php?ETAPE=accueil_2016" target="_blank">formulaire de contact</a> Le lanceur d'alerte ne doit faire l'objet d'aucune sanction ou discrimination pour avoir effectué le signalement. Toutefois, il doit veiller, à toutes les étapes de la procédure de signalement, à garantir la confidentialité de son identité, celle des personnes mises en cause et des faits à l'origine de l'alerte. Si cette confidentialité n'est pas respectée, la responsabilité pénale de l'agent peut être engagée. Les situations de danger grave et imminent ou de risque de dommages irréversibles doivent être évaluées avec discernement. C'est le juge qui détermine si les faits signalés constituent une situation d'urgence. L'agent qui agit de mauvaise foi ou avec l'intention de nuire ou en ayant connaissance de l'inexactitude au moins partielle des faits en cause peut faire l'objet d'une sanction disciplinaire. Il peut aussi faire l'objet d'une peine d'emprisonnement de 5 ans maximum et d'une amende de <span class="valeur">45 000 €</span> maximum. Téléservice
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Lanceur d'alerte dans la fonction publique : quelles sont les règles ?
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